Les jantes en aluminium subissent un décapage mécanique, car un bain chimique risquerait de les faire fondre ou les abîmer à cause de leur sensibilité aux produits agressifs. En revanche, les jantes en acier, plus résistantes, peuvent être traitées par décapage chimique sans danger pour le matériau.

Les jantes en acier

Le traitement des jantes en acier commence par un décapage chimique, une étape essentielle pour préparer correctement la surface. Cette phase consiste à immerger les jantes dans un bain contenant des produits décapants, souvent à base d’acides ou de solvants puissants. Ces produits ont pour but de dissoudre les anciennes couches de peinture, de vernis, ainsi que la rouille qui s’est accumulée avec le temps. L’acier étant un matériau très résistant, il supporte bien l’agressivité de ces produits chimiques, ce qui permet un nettoyage en profondeur sans risque de détérioration du métal.

Cependant, le décapage chimique seul ne suffit pas toujours à garantir une surface parfaitement propre. C’est pourquoi une deuxième étape est nécessaire : le décapage mécanique. Cette opération consiste à projeter des particules abrasives (comme du sable, des billes de verre ou de la grenaille d’acier) à haute pression sur la jante. Cette action permet d’éliminer les résidus tenaces qui n’auraient pas été dissous chimiquement, mais aussi de nettoyer les zones difficilement accessibles, comme les angles ou les cavités.

Le sablage a également un autre avantage : il crée une légère rugosité sur la surface de la jante, ce qui permet une meilleure adhérence des revêtements appliqués par la suite, comme la peinture ou le vernis. Une fois le décapage chimique et mécanique terminé, la jante en acier est propre, débarrassée de toute impureté, et prête à recevoir un traitement de finition, qu’il soit esthétique ou protecteur contre la corrosion.

En combinant ces deux méthodes, on obtient un résultat optimal, à la fois durable et esthétique, tout en prolongeant la vie des jantes traitées.

Les jantes en alu

Le traitement des jantes en aluminium nécessite une approche plus délicate que pour les jantes en acier, en raison de la sensibilité de l’aluminium aux produits chimiques agressifs. Contrairement à l’acier, les jantes alu ne supportent pas bien le décapage chimique, car certains solvants ou acides utilisés dans les bains peuvent attaquer la matière ou même, dans les cas extrêmes, faire fondre ou altérer la surface du métal. C’est pourquoi on privilégie un décapage mécanique, plus respectueux du matériau.

Ce décapage mécanique se fait en utilisant des abrasifs plus fins et moins agressifs que ceux employés pour l’acier. L’objectif est de retirer les anciennes couches de peinture, de vernis, ainsi que les impuretés, sans abîmer la surface de l’aluminium. Cette méthode permet aussi d’atteindre les zones complexes de la jante, comme les recoins ou les motifs creusés.

L’autre avantage du décapage mécanique est qu’il crée une surface rugueuse, idéale pour assurer une bonne adhérence des nouvelles couches de finition (comme la peinture, le vernis ou la poudre époxy). Une fois le décapage terminé, la jante est nettoyée pour éliminer toute poussière résiduelle avant de passer aux étapes de traitement final.

Ce processus garantit non seulement un résultat propre et homogène, mais aussi une préparation optimale pour la protection et l’esthétique de la jante. Bien que plus long et minutieux, le traitement mécanique des jantes en aluminium est indispensable pour préserver leur intégrité et prolonger leur durée de vie tout en assurant une finition de qualité.